Les seniors et le portage salarial, une histoire qui dure (1/2)

Contre-performance de la France pour l’emploi des séniors

La France enregistre un taux d’activité chez les seniors inférieur à la moyenne de l’Union européenne, d’après les derniers chiffres publiés en mars 2013 par l’Insee.
Les 55-64 ans n’ont, en effet, pas échappé à la hausse du taux de chômage causée par la crise économique.

La France fait figure de mauvais élève au sein de l’Union européenne. Le taux d’emploi des seniors est de 39,7% dans l’hexagone alors que la moyenne de l’UE des 27 se situe à 46,3%. La France se place ainsi dans le dernier tiers du classement, loin derrière la Suède (70,5%), l’Allemagne (57,7%) ou encore le Royaume-Uni (57,1%). Ces pays ont atteint l’objectif de Lisbonne de plus de 50% des 50-64 ans en emploi. Une minorité de voisins font néanmoins pire que la France comme le Luxembourg (39,6%), la Belgique (37,3%) et l’Italie (36,6%).

Les personnes entre 55 et 64 ans n’ont pas été épargnées par la hausse du chômage entre 2008 et 2011. Il a crû de 1,9 point en France pour s’établir à 6,5%. Toutefois, il est légèrement inférieur à la moyenne européenne en 2011 (6,7%).
Les hommes sont les plus touchés par le chômage des seniors. Entre 55 et 59 ans, la proportion d’hommes actifs a chuté de 79% en 1980 à 60% en 2000, sous l’effet des réformes des retraites. Et celui des femmes a crû de 43% à 46% sur la période 1975-2000.

Le Portage Salarial, une manière intelligente d’utiliser les talents des séniors

Les cadres dirigeants seniors ont été les premiers, il y a 20 ans, à utiliser de manière confidentielle le Portage Salarial au sein de clubs fermés. Il convenait, pour eux, de réaliser des missions facturées en honoraires, sans sortir du statut de salarié tout en gardant les avantages qui s’y rattachent. Depuis, ce dispositif s’est considérablement développé. Il aura fallu attendre 2007, pour voir apparaître un premier accord encadrant la pratique du portage salarial.

Le Portage Salarial un moyen pour sortir de la crise

Ajuster le temps de travail en fin de carrière, utiliser au mieux les talents des séniors, leur expérience, leur expertise sont autant de voies bénéfiques aux entreprises et aux intéressés.
Il est vraisemblablement utopique de vouloir aller à l’encontre du comportement des entreprises qui sortent prématurément les séniors de l’emploi classique. La courbe des salaires en France conduit à des rémunérations élevées en fin de carrière, en inadéquation avec la productivité des intéressés lorsqu’ils restent dans les mêmes fonctions au sein d’une même entreprise.
Une des solutions pertinentes l’externalisation partielle, garder les ressources utiles en interne à hauteur de quelques dizaines de jours par an et favoriser l’essaimage vers d’autres entreprises, le Portage Salarial autorise cela avec beaucoup de facilité.

Lever les freins à l’embauche des séniors

Outre la perception d’avoir à payer des salaires élevés, on retrouve également un frein à l’embauche des séniors, ressources qui pourtant seraient forts utiles ponctuellement dans le cadre d’un projet, simplement parce qu’on ne saurait quoi faire de ce salarié une fois le projet terminé.

C’est un chef de projet qui est décideur, il n’a pas vocation à gérer socialement dans la durée une ressource salariée, il est bien plus simple pour lui d’avoir cette ressource facturée en honoraires dans le cadre de son budget de fonctionnement, là encore, le Portage Salarial répond parfaitement aux attentes de l’entreprise.

L’économie du Portage Salarial

Le senior va vendre ses talents sous forme de prestation de service à un « prix jour » sans commune mesure avec le coût salaire journalier d’une personne postée, seulement cette dernière est à temps complet, alors que notre «consulant senior» ne facturera que le temps réellement passé sur sa mission, donc avec une productivité maximale et un retour sur investissement optimum, nous en avons l’expérience au sein d’ HPR où le taux moyen de facturation/jour est de 1000 euros.

Dans ce contexte, l’équilibre économique est atteint pour tous les acteurs, nos dix années de pratique du Portage Salarial sont là pour témoigner de la pertinence de ce constat.

Le périmètre du Portage Salarial se précise, la différence avec l’intérim

L’entreprise a recours au Portage Salarial pour s’adjoindre des ressources apportant ponctuellement une expertise, des talents, des compétences n’existant pas de manière permanente au sein de sa structure, donc pas pour faire face à un accroissement temporaire de travail ou pour remplacer un salarié momentanément absent, situations qui relèvent du domaine de l’intérim. C’est dans ce contexte que l’étiquette de « consultant » prend tout son sens.

Ces ressources sont naturellement sous statut cadre au sein de l’entreprise de Portage Salarial et leur rémunération minimale validée par les partenaires sociaux est de 2 900 euros bruts mensuels. Chez nous, HPR, la rémunération moyenne est de 5 450 euros brut mensuel, mais comme notre raison sociale High Potential Resources l’indique, nous avons majoritairement des intervenants à haut potentiel.

Le Portage Salarial et l’embauche des 60 – 64 ans en temps partagé

Le Portage Salarial permet aux entreprises de pratiquer du temps partagé sans tomber dans le casse-tête du calcul des cotisations sociales dans un environnement multi employeurs, un des freins supplémentaire à l’embauche des séniors. Tout est centralisé par l’entreprise de Portage Salarial, on ne peut faire plus simple.

Le Portage Salarial offre donc aux entreprises un moyen de taille pour relancer une dynamique d’emploi des séniors, profitable à l’ensemble de l’économie, ce dont la France a bien besoin par les temps qui courent.

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